Compliments aux enfants, qui ont pleinement répondu à nos attentes. Vidéo dépose de la gerbe et des roses blanches vidéo porte-drapeaux Vidéo des trois enfants de cm2 (Brice, Léa, Hugo) qui lisent les témoignages ci-dessous Retour haut de page - Souvenirs du capitaine David Tibbs (traduit de l’anglais)
| - Le Jour J, mardi, 6 juin 1944. Sautant en premier, j’étais assis en face de la porte ouverte du Dakota faiblement éclairé, regardant loin dans la nuit.
- Le Dakota était un avion parmi plusieurs centaines transportant les deux brigades parachutistes de la 6th Airborne Division (6e division aéroportée). En peu de temps, nous voilà au-dessus de la Manche, mais aucun signe des nombreux navires qui devaient se déplacer en bas. J’essayai de ne pas regarder en arrière vers les autres pour vérifier s’ils avaient tous enfilé leurs parachutes correctement, mais je souris occasionnellement à ceux dont je croisai le regard ou leur fis un signe de pouce levé.
- Soudain, les hommes commencèrent à bouger et firent quelques plaisanteries quand le voyant rouge s’alluma et les largueurs de la Royal Air Force crièrent « Red on! » Le signal de sauter allait suivre dans trois minutes. Tous se levèrent et vérifièrent la sangle d'ouverture automatique du camarade d’à côté. Je regardai en bas et à la faible lumière de la lune je pus voir une ligne blanche de vagues déferlant sur la côte française.
- En tant que n° 1, m’agrippant à l’encadrement de la porte, je vis tout cela très clairement. Notre pilote ajusta rapidement le cap et le feu vert s’alluma, mais je ne pouvais rien contre le chaos derrière moi - donc je sautai dans le noir. C’était très excitant, un sentiment d’euphorie mélangé à une grande peur et au regret que ma section serait très lente pour quitter l’avion. J’atterris sans problème et, à ma grande surprise, à la lumière de la lune parfois voilée, je distinguai la silhouette d’un pommier à une dizaine de mètres et d’autres plus loin.
- Citation d’un soldat américain du 6e régiment de la 1re division d’infanterie de l’armée américaine qui a participé au débarquement dans le secteur d’Omaha Beach (traduction)
| - « L’invasion battait son plein. C’était l‘enfer. Si on survivait à cela, on pouvait remercier Dieu. Tout se déroulait de façon plutôt chaotique et désorganisée. Chacun se battait pour sa vie. Traverser au plus vite la plage. Quitter cette zone ouverte. Les Allemands tiraient avec tout ce qu’ils avaient à leur disposition. Des obus de mortier tombaient partout. Nos gars furent frappés par des tirs de fusil ou de mitraillette. Parfois, on avait le sentiment qu’on n’arriverait jamais à traverser cette plage.
- Un instant plus tôt, ton camarade était encore à côté de toi et deux secondes
après, il était allongé dans le sable. Rester au sol pouvait augmenter les chances de survie. Certains tombaient comme une masse. Pas un bruit, pas un cri, ils tombaient tout simplement. » 3. Citation du soldat de première classe Kurt Keller, 351 Division (traduit de l’allemand) | - On est le 6 juin 1944. Cette journée historique bouleverse la vie de Kurt Keller, soldat de première classe dans l’armée allemande.
- Aujourd’hui encore, il voit ce soldat devant lui. Un GI qui avait presque réussi à traverser toute la plage d’Omaha Beach. «Je le vois courir vers la falaise », dit Keller.
- Keller le voit tomber par terre et ce souvenir l’émeut toujours :
« Là, ce soldat américain tombe à genoux. Il prend sa mitraillette à deux mains et tend les bras. C’est un peu comme s’il voulait donner son arme à quelqu’un. Puis, il la pose devant lui dans le sable. Il enlève son casque, le pose également dans le sable et joint les mains. Ensuite, il jette la tête en arrière et regarde vers le ciel jusqu’à tomber, son visage dans le sable trempé de sang. Voir cet homme prier une dernière fois vers le ciel a marqué un tournant décisif dans ma vie. » - Ce qui touche ce jeune volontaire, ce ne sont pas les milliers de morts ou l’immense souffrance, mais ce soldat américain. « Il a changé ma vie.»
- Dans les jours qui suivent, Keller décide de ne plus tuer pour Hitler.Pour ne pas délaisser ses camarades, il attend la fin de la bataille. Puis, il décide de s’enfuir et de tourner le dos à la folie de la guerre.
Lien : « C’est pas sorcier ; le débarquement » https://www.youtube.com/watch?v=7pRJUrVRgWw Retour haut de page |