Le 11 novembre, cérémonies commémoratives à La Cambe.

 
 
              Cérémonie du 11 novembre 2009. Les enfants ont à nouveau répondu présents. Ils sont sensibles à cet hommage rendu en mémoire des hommes morts pour la patrie.
    Avant la cérémonie, les élèves de cm1 cm2 ont cherché sur le site "Mémoire des hommes"(dont le lien est en haut de cette page), l'histoire de chacun des soldats dont le nom est gravé sur le monument aux morts de La Cambe.
    Ils ont découvert leur date de naissance et de décès, leur compagnie (artillerie, infirmerie, troupe coloniale, ...), leur grade, le lieu et les conditions de leur décès: mort au feu, mort au combat, mort des suites de ses blessures. 

Monsieur le Maire a proposé la lecture d'un texte très émouvant rappelant l'histoire du seul pigeon décoré de l'ordre de la Nation à la fin de la première guerre mondiale.

« Nous tenons toujours, mais nous subissons une attaque par les gaz et les fumées très dangereuses. Il y a urgence à nous dégager. Faites-nous donner de suite toute communication optique par Souville, qui ne répond pas à nos appels. C'est mon dernier pigeon. Signé : Raynal.»
 Ce pigeon nommé "Vaillant" a d'ailleurs inspiré le film d'animation du même nom sorti en 2005!

En savoir plus sur les pigeons soldats
          Chaque enfant a été récompensé de sa participation aux commémorations.
Monsieur Lénice a offert à chacun des quinze enfants présents une jolie copie du texte de l'exploit de cet animal qui a donné sa vie pour sauver celle des hommes prisonniers des tranchées, et des gaz toxiques.   

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              Cérémonie du 11 novembre 2008
Les enfants étaient une vingtaine à venir à la cérémonie de commémoration. Après la messe, tous se sont dirigés vers le monument aux morts.
 
Quelques "anciens" de l'école, à présent au collège, se sont joints à leurs camarades.  Trois enfants (dont les noms ont été tirés au sort en classe) ont aidé à déposer 3 gerbes en l'honneur des hommes morts au combat.
 
Camille Marie a lu la lettre d'un "poilu" membre de sa famille. Monsieur Lénice, Maire de La Cambe, a prononcé un discours. Puis les enfants ont chanté la Marseillaise et l'ode à la joie, notre hymne européen.
 
Cette année était organisé un lâcher de pigeons; un blanc pour commencer, symbole de paix et de réconciliation des peuples. Surprise: il a commencé par se poser, mais s'est ensuite envolé !!!
 
La cérémonie s'est achevée et le public, nombreux cette année, a rejoint la salle des fêtes pour un verre de l'amitié. Merci aux enfants et aux parents de s'être déplacés pour cette cérémonie du souvenir.

Lien 2008:            Découvrir les chemins de mémoire. Site officiel du gouvernement.

Les paroles de l'ode à la joie (extrait) 

 
Que les peuples se rassemblent
Dans une éternelle foi
Que les hommes se rassemblent
Dans l'égalité des droits.
Nous pourrons tous vivre ensemble
La charité nous unira
Que pas un de nous ne tremble
La fraternité viendra.
Tous les hommes de la terre
Veulent se donner la main
Vivre et s'entraider en frères
Pour un plus beau lendemain,
Plus de haine, plus de frontière,
Plus de charniers sur nos chemins
Nous voulons d'une âme fière
Nous forger un grand destin

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              Cérémonie du 11 novembre 2007
 
Les enfants sont venus ce matin à 9h30 pour rendre hommage aux victimes de la terrible guerre de 1914. La cérémonie a débuté par la remise de gerbes de fleurs au pied du monument aux morts par Monsieur le Maire de la Cambe, Monsieur Ygouf Président de l'Association des Anciens Combattants, et Monsieur Tisserand conservateur du jardin de la paix et du cimetière militaire allemand de la Cambe.
 
   Sur la gauche, Monsieur Guin, porte-drapeau.
 
   Eloïse Dautresoule et Barbara ont lu des paroles de poilus, pour ne pas oublier; témoignages et courriers.
16 août 1916: "Vous ne pouvez pas avoir idée de ce qu'on a vu là-bas; nous avons passé trois jours couchés dans les trous d'obus à voir la mort de près, à l'attendre à chaque instant."
"Quand on veut se creuser un abri, on tombe tout de suite sur des morts."
"Nous étions continuellement sous le feu. Nous avions à peu près quarante morts ou blessés. On nous a dit que c'était somme toute assez peu pour une compagnie."
28 janvier 1915: "Hier au rapport, on a lu des lettres de prisonniers allemands. Pourquoi? Je n'en sais rien car elles sont les mêmes que les nôtres. La misère, le désespoir de la paix, la monstrueuse stupidité de toutes ces choses, ces malheureux sont comme nous et le malheur est pareil pour tous." Etienne.
 
   Lecture d'un message du Ministre de la Défense, appel aux morts (36 noms), une minute de silence.
 
   Puis les enfants ont interprété la Marseillaise en mémoire des victimes de la Grande Guerre.
  Monsieur le Maire a remercié les enfants de leur présence.
   Je les félicite chaleureusemen pour avoir participé à cette commémoration.
Le Directeur.
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              Documentation
L'assassinat de l'archiduc François Ferdinand d'Autriche le 28 juin 1914 qui déclencha la Première Guerre mondiale:

 La montée au front par la "voie sacrée":

 Le combat:


 
              Liens:    3 sites très documentés, riches en images, pour en savoir plus sur les corps d'armées, les taxis de la Marne, etc...

 
Diaporama sur la 1ère guerre mondiale.
Verdun 14 18 la bataille.
La guerre de 14.
 
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             La Marseillaise
   En 1792, à la suite de la déclaration de guerre à l'Autriche, un officier français, Rouget de Lisle, compose le "Chant de guerre pour l'"armée du Rhin".
Ce chant est repris par les Fédérés de Marseille le 10 août 1792. Son succès est tel qu'il est déclaré chant national le 14 juillet 1795. 
   1er couplet  
 
Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L’étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Egorger vos fils et vos compagnes !
Refrain
Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons ! 
5ème couplet
Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups !
Epargnez ces tristes victimes,
A regret s’armant contre nous. (bis)
     Mais ces despotes sanguinaires,
     Mais ces complices de Bouillé, 
    Tous ces tigres qui, sans pitié, 
    Déchirent le sein de leur mère !
   6ème couplet
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !
7ème et dernier couplet
 
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre
 

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